1ère partie : du milieu du XIX° siècle à la fin de la guerre de 1914-1918. BERLIN AVANT 1914 En 1859, Karl Marx écrit : "Quiconque a vu Berlin il y a dix ans, ne le reconnaîtrait pas aujourd'hui. C'était un lieu de parades militaires, gauches et raides, c'est devenu le centre actif de l'industrie allemande des constructions mécaniques.(…). Si la Prusse ne peut se vanter de posséder un Isaac Pereire [1], elle a des centaines de Mevissens [2] à la tête de plus de "Crédits mobiliers" que la Confédération allemande (texte écrit avant l’unité allemande, JPR) ne compte de princes. Le désir de s'enrichir, de progresser, d'ouvrir de nouvelles mines, de construire de nouvelles usines, de poser de nouvelles lignes de chemin de fer et surtout d'investir de l'argent dans des sociétés anonymes et de spéculer sur des valeurs, est devenu la passion du jour et elle s'est emparée de toutes les classes, du paysan au prince d'empire. Ainsi les temps où la bourgeoisie prisonnière a laissé retomber sa tête humiliée ont été ceux-là mêmes où elle a conquis dans tout le pays le pouvoir réel, cependant que l'aristocrate orgueilleux se muait, au fond de son cœur, en un spéculateur en Bourse rapace et avide de profits... En Prusse, au cours des dix années écoulées, se sont développées, en même temps que la bourgeoisie, une petite bourgeoisie insatisfaite et une classe ouvrière concentrée"[3]. Marx ne se doutait pas que, pour tenir compte de cette expansion qui a fatalement des conséquences géographiques, l'agglomération de la capitale serait étendue administrativement en 1861 à de nouveaux faubourgs : Wedding, Moabit, Tempelhof et Schöneberg.La célébrissime "Porte de Brandebourg" cesse d'être une porte... <= Carte, Berlin en 1861 Berlin devient une grande ville industrielle. Elle n’est pas née avec la 1ère révolution industrielle : elle n’a ni charbon, ni minerai de fer, ni sidérurgie, les seules industries "lourdes" sont celles de la fonderie (1842, 1847). carte ci-dessous Mais déjà elle a généré des industries de constructions mécaniques : 1837, 1841 et 1847. Auguste Borsig (1804-1854) crée une entreprise de construction de locomotives, activité appelée à un grand essor compte tenu de la position de carrefour ferroviaire de la capitale accentuée par la centralisation Hohenzollern (lien L'Allemagne en 1914 : réseau ferré et Weltpolitik.). Les cousins Siemens développent leurs industries de construction électriques à Kreuzberg sur la Schönberg Strasse (1847). En 1871, Ernest Schering crée une entreprise pour l’industrie pharmaceutique dans le district de Wedding. En 1883, la compagnie AEG -qui correspond à notre Cie générale d’électricité - est fondée par Emile Rathenau (district de Wedding). Auparavant, en 1867 et 1873, est établie la compagnie AGFA (Aktien Gesellschaft für Anilin Fabrication) dans le district de Lichtenberg. Les produits nécessaires à la photographie feront son succès planétaire. Kahlbaum, autre chimiste et industriel, s’installe à Berlin-Adlershof (district de Treptow). En 1905, est fondée l’entreprise de Knorr-Bremse (invention des freins pneumatiques pour locomotives) dans le quartier Friedrichshain. Constructions mécaniques, constructions électriques, chimie, tous les grands noms de l’industrie allemande sont présents, à l’exception des magnats de la Ruhr. Avec l’achèvement de l’unité allemande, par le fer et le sang, l’expansion est exponentielle tant en termes de marchandises produites qu’en termes d’effectifs ouvriers employés. Le mouvement d'urbanisation s'est accentué. De 1900 à 1914 surtout, l'Allemagne devient ce pays de grands ensembles urbains que nous connaissons aujourd'hui. Au cours des vingt années qui précédent la guerre de 1914, Berlin double, Hambourg triple, Essen aussi, Dortmund quadruple sa population. La rapidité de croissance de ces villes évoque l'exemple américain. En 1910, l'Allemagne compte vingt-trois villes- de plus de 200.000 habitants, la France cinq. Berlin, en particulier, demeuré longtemps simple chef-lieu du Brandebourg, s'étend, se peuple, s'affirme capitale du Reich. C'est une véritable métropole commerciale, industrielle, politique et aussi intellectuelle. En 1871, Berlin comptait déjà 825.000 habitants. La population n'a pas cessé d'augmenter jusqu'à la Première Guerre mondiale. La plupart des immigrants étaient des agriculteurs provenant des provinces orientales de la Prusse. Ces groupes montraient une forte natalité due à l'amélioration de leur qualité de vie depuis leur installation en ville. En 1877, Berlin passe la barre du million d'habitants. Dans les quartiers du centre-ville (Kreuzberg, Prenzlauer Berg, Friedrichshain et Wedding), regroupés sous le terme de « Wilhelminischer Ring », les autorités firent construire des logements sociaux pour permettre le logement des ouvriers. La ville a alors construit des immeubles en nombre qu'on appelait des cités-casernes (Mietskaserne) pour loger le nouveau prolétariat urbain. Ces Mietskasernen étaient construites en ensembles rectangulaires ou carrés, encerclant ce qui avait été une arrière-cour pour en faire une cour intérieure. Au
recensement de 1895, on compta 1.678.924 habitants. En 1914, la ville dépasse
les 2 millions d’habitants. Il s’agit là
du Berlin historique, celui des 6 futurs districts (ou arrondissements)
centraux = Innenstadt
Berlin. Carte [4]. : cette carte montre à la fois 'L'Inner-Berlin (rouge vif, d'après 1861) et le Grand Berlin créé en 1920 (couleur orange). Il manque l'échelle. Mais de grandes usines sont également construites dans les villages industriels de Siemensstadt (district de Spandau) ou de Borsigwalde (arrondissement de Reinickendorf) dont la population augmenta rapidement. Ce que l’on pourrait appeler le "Berlin hors les murs" et qui sera rattaché effectivement en 1920. Tandis qu'au sud-ouest de Berlin, une banlieue pavillonnaire compacte et très étendue s'était développée depuis 1850, de nouveaux quartiers bourgeois virent le jour à l'ouest à la fin du XIXe siècle. Le Kurfürstendamm est aménagé en boulevard à partir de 1886. Il est souvent appelé "Champs Élysées berlinois". Il structure les quartiers de Charlottenbourg (7° arrondissement) jusqu'à la Rathenauplatz à Grunewald (à cheval sur les arrondissements 9 et 10), où commencent les quartiers résidentiels de l'Ouest de Berlin. On arrive alors à Wannsee à côté du lac éponyme, où la riche bourgeoisie étale son argent dans des demeures improbables [5]. Dahlem est également très bourgeois (arrondissement de Steglitz, n°12) autour de son célèbre jardin botanique. On est loin des usines et des cités-casernes de l’Inner-Berlin. S’en souvenir pour la lecture de la géographie électorale. Il est vrai que à la différence de Paris (Lien : PARIS, LES ARRONDISSEMENTS, LES VOTES, L’HISTOIRE…(PETIT ATLAS), il n’y a pas eu, à Berlin, d’ex-urbanisation : c’est-à-dire de destruction des habitats séculaires avec départ plus ou moins forcé des habitants vers la périphérie. Jusqu’à la deuxième guerre mondiale, le centre (Mitte) par exemple, restera un arrondissement peuplé d’ouvriers. Entre 1904 et 1908, une collection de guides intitulés Großstadt-Dokumente (51 numéros) se consacrait exclusivement à la vie berlinoise. LES PROGRÈS DU SOCIALISME Le socialisme en Allemagne de 1890 à 1914 (carte 1912) En 1877, le parti SPD présente pour la première fois des candidats sous ses couleurs rouges. A Berlin, le parti obtient 31.000 voix et F. Engels en est ravi. A partir de 1890 (retour du SPD à la légalité après son interdiction par Bismarck), les progrès ne cesseront pas. En 1912, (Inner)-Berlin, divisée en 6 circonscriptions élit 5 députés SPD, seule la circonscription du centre (Mitte) lui échappe et élit un libéral du FVP (c’est le territoire du Vx-Berlin, du Vx-Colln, Dorotheenstadt, Friedrichstadt-Nord)[6]. Berlin est non seulement la capitale du Reich, c’est aussi le siège de la direction nationale du parti. Là se retrouvent fréquemment les Rosa Luxembourg, les Liebknecht (député de la circonscription berlinoise "hors les murs" de Spandau-val de l’Havel), les Georges Ledebour… Ce dernier, moins connu, est très influent sur le parti. Il est de l’aile gauche aussi et député de la circonscription très ouvrière de Wedding-Moabit (futur 3° arrondissement). BERLIN DURANT LA GUERRE. Les socialistes allemands, on le sait, votent les crédits de guerre. Dès août 1914, des déceptions s’expriment dans quelques quartiers de Berlin quant à ce comportement politique. L’unité du parti SPD va être mise à mal par la guerre et ses conséquences humaines, par le blocus économique et le rationnement, la disette parfois. Trois tendances principales vont émerger : la tendance majoritaire qui va vite apparaître comme une annexe des partis conservateurs-nationaux, dominée par la figure d’ Ebert "qui craint la Révolution comme le péché"[7], avec, deuxièmement, les Indépendants qui se prononcent pour la paix sans annexion et formeront l’USPD -le parti SPD indépendant - en 1916, avec enfin le groupe Spartakus qui apparaît publiquement le 27 janvier 1916 et son premier numéro de la Politische Briefe signé Spartacus. Au départ, ce n’est qu’une tendance au sein du courant indépendant. Son mot d’ordre "Terminer la guerre au moyen de grèves". La classe ouvrière dispose d’une autre forme de représentation : le syndicalisme. Durant la guerre, la direction des syndicats allemands se situe à droite des majoritaires du SPD… Mais cette orientation désastreuse est combattue par des organisations locales ou branches professionnelles comme, à Berlin, où s’impose la Deutscher Metallarbeiter Verband (l’Union des Travailleurs allemands de la métallurgie). Elle syndicalise les travailleurs les mieux formés et, donc, les mieux rémunérés, des professions innovantes comme dirait Schumpeter. Mais c’est toujours le cas. Les travailleurs les moins formés sans même parler du lumpenprolétariat, suivent les consignes du patron et/ou de l’édile locale détenteur du pouvoir. Ou alors des démagogues comme on le verra quelques années plus tard. La plupart des responsables syndicaux du Metallarbeiter Verband sont spartakistes. Leur influence est redoutée. Ils s’inspirent de Ledebour ou de Liebknecht davantage que de Scheidemann, un majoritaire invétéré. A partir de 1917, ils sont acquis à l’idée que l’on ne sortira de la guerre que par la Révolution. Ils apporteront immédiatement leur soutien aux révolutionnaires russes, leurs "frères". Hélas, leur influence organisationnelle est limitée à Berlin. Dans le reste du Reich, ils n’ont guère que des correspondants qui diffusent leur presse. Mais leurs actions arrivent sous le nez de Ludendorff qui peut lire le rapport que lui adresse un sous-secrétaire d’État indiquant que "La néfaste agitation de ce petit « groupe spartakiste » est dénoncée à très juste titre par M. Krupp von Bohlen, mais elle est pareillement condamnée de la façon la plus catégorique par les syndicats sociaux-démocrates". LE 1ER MAI 1916 Le pouvoir mène la vie dure aux Spartakistes. Tous ceux qui doivent le service militaire sont envoyés au front même s’ils sont hautement qualifiés comme le demande certains industries de guerre. Les plus âgés, les femmes sont emprisonnés (Rosa Luxemburg, Clara Zetkin, Karl Liebknecht (<= photo), Julian Marchlewski - co-fondateur de la ligue Spartakus-(photo d'en-bas)… connaissent les délices des prisons impériales). L’agitation politique est permanente. Le 1er mai 1916, une manifestation connaît un grand succès compte tenu des circonstances. Liebknecht prend la parole et crie "à bas la guerre ! à bas le gouvernement !" Cela lui vaudra la perte de son immunité, la prison - 55.000 berlinois défilent contre sa condamnation - et une immense popularité non seulement à Berlin mais dans tout le pays, même au front. "Liebknecht est aujourd’hui l’homme le plus populaire dans les tranchées" écrit Kautsky qui n’est pas son ami. LA GRÉVE D’AVRIL 1917 A cette date, la révolution russe de février a eu lieu. Le syndicat des métallurgistes doit tenir son congrès à Berlin le 15 avril et le même jour entre en vigueur la nouvelle réduction de la ration quotidienne de pain. L’assemblée des métallos décide d’appeler à la grève pour le 16. C’est un immense succès avec plus de 250.000 grévistes dans près de 300 entreprises. Cette ampleur surprend. Le gouvernement lâche du lest, le syndicat national appelle à la reprise du travail. Mais les Spartakistes parlent de trahison, le mercredi, on compte encore 55.000 grévistes "pour le pain, la liberté et la Paix". Hindenburg les traite de "criminels", Groener, chargé de l'effort de guerre au ministère de la Guerre de Prusse, les qualifie de "chiens", les dirigeants syndicaux nationaux reprennent le qualificatif de "criminels". Le 23 avril, le travail a repris et le 1er mai est un échec : les Spartakistes ne sont pas omnipotents… Cependant, le 16 avril, les grévistes de Leipzig avaient inventé l’Arbeiterrat, le conseil (rat) ouvrier (Arbeiter) par établissement industriel. Les révolutionnaires de Berlin reprennent cette idée. A l’usine Knorr-Bremse (arrondissement de Friedrichshain, Inner-Berlin, 5°), les grévistes (un millier de personnes) désignèrent un comité de 3 membres dirigé par un spartakiste. L’idée est généralisée par les Spartakistes qui demandent la création d’un comité ouvrier par usine qui désigneront un comité central impulsant les actions de masses. L’influence des soviets russes est patente. NAISSANCE OFFICIELLE DE L ’USPD Les conflits d’analyse de la situation s’aggravent au point que les majoritaires excluent les Indépendants. Ces derniers organisent, avril 1917 à Gotha, un congrès fondateur d’un nouveau parti : le SPD indépendant (Unabhängige) soit USPD. Les Spartakistes décident d’y adhérer. Des sections entières du SPD rejoignent le nouveau parti, c’est le cas à Berlin, Leipzig, Halle, Brême… Mais les Spartakistes n’y sont qu’une minorité. Ainsi à Berlin, ils ne dirigent qu’une seule circonscription sur les six que compte la ville. LES GRÈVES DE JANVIER 1918 (ne pas confondre avec la révolution spartakiste de janvier 1919) "Il n'y a qu'un moyen d'arrêter le massacre des peuples et d'aboutir à la paix c'est de déclencher une lutte des masses, des grèves de masse qui paralysent toute l'économie et l'industrie de guerre, c'est d'instaurer par la révolution de la classe ouvrière une République populaire en Aile- magne. Et c'est par ce moyen seulement que la Révolution russe peut aussi être sauvée". Cette prose spartakiste, extraite de leur Spartakusbriefe, donne une idée de la détermination des révolutionnaires berlinois. Ainsi d’ailleurs que ces propos tenus dans un meeting de la 4° circonscription (Mitte-Kreuzberg) : "si l’on n’aboutit pas à la paix avec la Russie, le seul moyen c’est la grève de masse dans l’industrie de l’armement". En regard, on pouvait lire dans le Vorwärts [8] quelque temps auparavant : "il n’y a à l’heure actuelle aucune raison pour les ouvriers allemands de travailler à renverser le gouvernement". Le fossé est abyssal et ne sera pas comblé… La grève débute le 28 janvier, à Berlin, avec 400.000 grévistes et 400 délégués ouvriers élus se réunissent à la maison des syndicats constituant un véritable Conseil ouvrier, sur le modèle russe. Les buts de grève étaient : paix sans annexion, présence de délégués ouvriers aux négociations de paix, amélioration du ravitaillement, levée de l’Etat de siège, libération des emprisonnés politiques, suffrage universel égal. En même une autre résolution appelait les prolétaires des autres pays en guerre à la grève de masse. On élit un comité restreint de 11 membres. Mais la confusion idéologique se manifeste dans cette décision surprenante : l’assemblée demande de désigner 3 membres, non seulement à l’ USPD (qui accepte et envoie Ledebour et Haase) mais également au SPD des majoritaires qui envoie Ebert, Scheidemann et Braun… Ebert, l’homme qui a peur de commettre un péché, se joint à une assemblée de révolutionnaires. Pas de représentant spartakiste mais Ebert ! Le 1er février, la réunion centrale des représentants des directions syndicales rejette cette grève. Mais à Berlin, c’est l’organisation des délégués révolutionnaires d’usine qui dirige le mouvement. Ce même jour, les grosses usines de Borsig, AEG et cinq autres sont placées sous contrôle militaire. La pression - gouvernementale, militaire, dirigeants nationaux SPD et syndicalistes - est telle que le comité de grève appelle à la reprise pour le 4 février. Au grand dam des Spartakistes. Le vieux mais puissant Hindenburg fait trembler ses moustaches : "si de nouveaux mouvement éclatent, il faut employer la force. En aucun cas je ne veux entendre parler de concessions aux grévistes" (17 février). Le rôle du groupe Spartakus dans la grève a été considérable. Au total ont été diffusés à Berlin huit tracts tirés à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires. Pour la première fois, un tract s'adresse aux soldats et les invite à faire cause commune avec les ouvriers en grève. Les Spartakistes, tirant les leçons de cet échec et du succès de la révolution russe, recommandèrent la généralisation des conseils d'ouvriers et de soldats, l'armement des ouvriers, la substitution de commissaires du peuple aux ministres. Sur le front occidental, la guerre continue… L’Empire, l’état-major ne résisteront pas à la défaite de novembre 1918. Le conflit sera alors le plus vif entre les socialistes-majoritaires (sur lesquels comptent tout ce que l’Allemagne contient de militaristes, d’aristocrates et bourgeois possédants pour éviter la révolution) et les révolutionnaires avec les Spartakistes comme fer de lance. Chacun des deux camps proclame la République ! qui l’emportera ? Lien La révolution allemande de 1918-1919. Ebert, Rosa, Liebknecht… biblio : Gilbert BADIA, Histoire de l’Allemagne contemporaine, deux volumes : 1917-1933 ; 1933-1962, Éditions Sociales, Paris, 1971. (à lire sans modération, surtout le vol.1). [1] Un de la dynastie des Pereire, 1806-1880, hommes à tout faire du capitalisme. [2] Célèbre hommes d’affaires et industriel rhénan, (1819-1899). [3] Article du New York Daily Tribune, n° 5548, 10 février 1859. [4] https://petiteenfanceberlin.wordpress.com/2013/10/10/ii-berlin-la-reforme-des-arrondissements/ Le paragraphe qui précède, sans être un copier/coller, s’inspire largement du texte de Wiki (article Démographie de Berlin). [5] Voyez par exemple : http://www.shutterstock.com/s/wannsee+house/search.html (mais toutes les demeures ne sont pas de la fin du XIX°). [6] La Fortschrittliche Volkspartei (FVP) (en français Parti populaire progressiste) était un parti politique allemand, libéral démocratique et bourgeois, né de la réunion des partis libéraux de gauche en 1910 : la Freisinnige Volkspartei, de la Freisinnige Vereinigung et la Deutsche Volkspartei. Les membres du FVP venaient avant tout de la petite et moyenne bourgeoisie. Après la guerre, ce parti sera le noyau du Deutsche Demokratische Partei (DDP). [7] "Par-dessus tout trône ce président qui rejeta ses convictions au moment même où il était en situation de les réaliser" citation de Kurt Tucholsky (article wiki). [8] Organe officiel du SPD alors dirigé par des majoritaires… |