70° anniversaire de la création du COMITE NATIONAL de la RESISTANCE (CNR).

publié le 11 juin 2013, 10:44 par Jean-Pierre Rissoan   [ mis à jour : 9 janv. 2021, 01:28 ]

    lien : 2. La Résistance

    La première réunion du Comité a eu lieu à Paris le 27 mai 1943 sous la présidence de Jean Moulin. Selon Wikipaedia, outre J. Moulin et ses deux collaborateurs, Pierre Meunier et Robert Chambeiron, ont participé à cette réunion historique :

- les représentants des huit grands mouvements de résistance :

Pierre Villon du Front national de la résistance créé par le Parti communiste français

Roger Coquoin pour Ceux de la Libération,

Jacques Lecompte-Boinet pour Ceux de la Résistance,

Charles Laurent pour Libération-Nord,

Pascal Copeau pour Libération-Sud,

Jacques-Henri Simon pour Organisation civile et militaire,

Claude Bourdet pour Combat,

Eugène Claudius-Petit pour Franc-Tireur ;

- les représentants des deux grands syndicats d'avant-guerre :

Louis Saillant pour la CGT,

Gaston Tessier pour la CFTC ;

et les représentants des six principaux partis politiques de la Troisième République :

André Mercier pour le PCF,

André Le Troquer pour la SFIO,

Marc Rucart pour les radicaux,

Georges Bidault pour les démocrates-chrétiens,

Joseph Laniel pour l’Alliance démocratique (droite modérée et laïque),

Jacques Debû-Bridel pour la Fédération républicaine (droite conservatrice et catholique).

 

Cette photographie représente les membres du bureau du CNR en août 1944.


Conformément à la volonté du général De Gaulle et de Jean Moulin, le CNR est représentatif de la France, de son éventail politique et résistant. L’idée générale était la suivante : la composition du CNR doit montrer à l’opinion mondiale et aux Américains en particulier que toute la France - hors celle des collabos bien entendu - toute la France est derrière le général De Gaulle et que Roosevelt n’a donc pas à chercher du côté du général Giraud ou autre, des « hommes de paille » (De Gaulle dixit) qui obéiraient aux Anglo-Saxons au doigt et à l’œil. La France combattante doit parler d’égal à égal à Churchill, à Roosevelt et à Staline. Pour cela elle doit être unie. De ce point de vue, l’accord à Londres entre Fernand Grenier, représentant la direction du PCF, et de Gaulle, le 2 janvier 1943, a été décisif.

 

Sur la photographie, on peut reconnaître, de gauche à droite, Jacques Debû-Bridel, Pierre Villon, Gaston Tessier, Robert Chambeiron, Pascal Copeau, Joseph Laniel, Lecompte-Boinet, Georges Bidault, André Mutter, Henri Ribière, Daniel Mayer, Jean-Pierre Lévy, Paul Bastid, Auguste Gillot, Pierre Meunier et Louis Saillant.

 

Outre Pierre Meunier et Robert Chambeiron, premiers collaborateurs de Jean Moulin, ces personnalités représentaient les organisations suivantes :

 

- les huit grands mouvements de résistance :

Pierre Villon du Front national de la résistance créé par le Parti communiste français

André Mutter pour Ceux de la Libération/vengeance,

Jacques Lecompte-Boinet pour Ceux de la Résistance,

Henri Ribière pour Libération-Nord,

Pascal Copeau pour Libération-Sud,

Jean-Pierre Lévy pour Franc-Tireur ;

NB. Les représentants de Organisation civile et militaire et de Combat ne figurent pas sur cette photo d’août 44.

 

- les deux grands syndicats d'avant-guerre :

Louis Saillant pour la CGT,

Gaston Tessier pour la CFTC ;

 

- les six principaux partis politiques de la Troisième République

Auguste Gillot pour le Parti Communiste Français,

Daniel Meyer pour la SFIO,

Paul Bastid pour le parti républicain radical et radical-socialiste,

Georges Bidault pour le courant démocrate-chrétien,

Joseph Laniel pour l’Alliance démocratique,

Jacques Debû-Bridel pour la Fédération républicaine.

 

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