lien : 2. La Résistance La première réunion du Comité a eu lieu à Paris le 27 mai 1943 sous la présidence de Jean Moulin. Selon Wikipaedia, outre J. Moulin et ses deux collaborateurs, Pierre Meunier et Robert Chambeiron, ont participé à cette réunion historique : - les représentants des huit grands mouvements de résistance : Pierre Villon du Front national de la résistance créé par le Parti communiste français Roger Coquoin pour Ceux de la Libération, Jacques Lecompte-Boinet pour Ceux de la Résistance, Charles Laurent pour Libération-Nord, Pascal Copeau pour Libération-Sud, Jacques-Henri Simon pour Organisation civile et militaire, Claude Bourdet pour Combat, Eugène Claudius-Petit pour Franc-Tireur ; - les représentants des deux grands syndicats d'avant-guerre : Louis Saillant pour la CGT, Gaston Tessier pour la CFTC ; et les représentants des six principaux partis politiques de la Troisième République : André Mercier pour le PCF, André Le Troquer pour la SFIO, Marc Rucart pour les radicaux, Georges Bidault pour les démocrates-chrétiens, Joseph Laniel pour l’Alliance démocratique (droite modérée et laïque), Jacques Debû-Bridel pour la Fédération républicaine (droite conservatrice et catholique).
Cette photographie représente les membres du bureau du CNR en août 1944. Conformément à la volonté du général De Gaulle et de Jean Moulin, le CNR est représentatif de la France, de son éventail politique et résistant. L’idée générale était la suivante : la composition du CNR doit montrer à l’opinion mondiale et aux Américains en particulier que toute la France - hors celle des collabos bien entendu - toute la France est derrière le général De Gaulle et que Roosevelt n’a donc pas à chercher du côté du général Giraud ou autre, des « hommes de paille » (De Gaulle dixit) qui obéiraient aux Anglo-Saxons au doigt et à l’œil. La France combattante doit parler d’égal à égal à Churchill, à Roosevelt et à Staline. Pour cela elle doit être unie. De ce point de vue, l’accord à Londres entre Fernand Grenier, représentant la direction du PCF, et de Gaulle, le 2 janvier 1943, a été décisif.
Sur la photographie, on peut reconnaître, de gauche à droite, Jacques Debû-Bridel, Pierre Villon, Gaston Tessier, Robert Chambeiron, Pascal Copeau, Joseph Laniel, Lecompte-Boinet, Georges Bidault, André Mutter, Henri Ribière, Daniel Mayer, Jean-Pierre Lévy, Paul Bastid, Auguste Gillot, Pierre Meunier et Louis Saillant.
Outre Pierre Meunier et Robert Chambeiron, premiers collaborateurs de Jean Moulin, ces personnalités représentaient les organisations suivantes :
- les huit grands mouvements de résistance : Pierre Villon du Front national de la résistance créé par le Parti communiste français André Mutter pour Ceux de la Libération/vengeance, Jacques Lecompte-Boinet pour Ceux de la Résistance, Henri Ribière pour Libération-Nord, Pascal Copeau pour Libération-Sud, Jean-Pierre Lévy pour Franc-Tireur ; NB. Les représentants de Organisation civile et militaire et de Combat ne figurent pas sur cette photo d’août 44.
- les deux grands syndicats d'avant-guerre : Louis Saillant pour la CGT, Gaston Tessier pour la CFTC ;
- les six principaux partis politiques de la Troisième République Auguste Gillot pour le Parti Communiste Français, Daniel Meyer pour la SFIO, Paul Bastid pour le parti républicain radical et radical-socialiste, Georges Bidault pour le courant démocrate-chrétien, Joseph Laniel pour l’Alliance démocratique, Jacques Debû-Bridel pour la Fédération républicaine.
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