Craonne est un village du Chemin des dames. Bataille illustre de la
Guerre qui eut lieu en 1917. Je l’évoque dans l’analyse du roman
autobiographique de Gabriel Chevallier "LA PEUR", roman autobiographique
de Gabriel CHEVALLIER. "LA PEUR", roman autobiographique de Gabriel CHEVALLIER La carte qui y figure permet de le localiser.
J’ai publié dans le même article une photo de ce qui reste de l’église
Saint-Martin de Craonne : rien. L’église
a disparu sous l’effet des trommelfeuers : ces bombardements massifs et
ravageurs qui ne laissent plus rien. Craonne de 1914 est un des
"villages disparus" de l’après-guerre. C’est dans ces conditions que les
Poilus – certains en tout cas, mais très nombreux – décident de ne plus
repartir au combat. La Chanson de Craonne, dont le nom fut donné
lors des mutineries de 1917 - la musique était reprise d'une chanson
d'avant la guerre -, à la suite des pertes militaires, fait partie des
répertoires antimilitariste et révolutionnaire, elle fut censurée sur
les radios jusqu'en 1976 Ci-contre : ce qu'il reste de l'église du village de Craonne : on peut deviner l'importance des bombardements quotidiens. Six villages de la Meuse ont été rayés de la carte. LA CHANSON DE CRAONNE Quand, au bout de huit jours, le repos terminé Adieu la vie, adieu l’amour Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance Adieu la vie, adieu l’amour Cʼest malheureux de voir sur les grands boulevards Ceux quʼont le pognon, ceux-là reviendront Parmi les nombreuses interprétations, j'ai choisi celle de Marc Orgeret : https://www.youtube.com/watch?v=wGrdG85mmL0 |