FANFAN LA TULIPE, CHRISTIAN-JAQUE (1952) L’ARMEE AUX XVII-XVIII° SIECLES

publié le 25 oct. 2018, 12:47 par Jean-Pierre Rissoan   [ mis à jour : 8 nov. 2018, 12:05 ]

mots-clés : armée d’Ancien régime, régiment de Lyonnais, régiment d’Anjou-Aquitaine, Gérard Philippe, Gallica, BNF, Jules Isaac, Revue d’histoire de Lyon, Christian-Jaque, recrutement des soldats, Louvois, Vauban, désertion, drapeau, colonel de régiment.

 

Mise en bouche : https://www.youtube.com/watch?v=F6zcDwCBU4U

https://www.youtube.com/watch?v=nEcTor_Q8ek

Il y a longtemps que j’ai envie d’écrire cette fiche sur Fanfan-la-tulipe, film épique, cocasse, émouvant, tonique, virevoltant, inoubliable qui a bercé ma jeunesse et me berce toujours. Évidemment l’apport historique du film est mince et c’est ce qui m’a retenu mais en cherchant bien il y a là une approche/illustration de la vie militaire sous l’Ancien Régime.

Je pourrais commencer par des expositions ennuyeuses mais il faut dire d’abord ce qui plaît.

Fanfan est un film qui va à cent à l’heure. C’est une tornade. Et Gérard Philippe – le vol arrêté – est tout simplement merveilleux. Il a la grâce. La grâce du danseur-étoile sauf que là c’est un guerrier, un bretteur, un escrimeur hors pair. C’est un cavalier qui parcourt à bride abattue des prairies infinies à la poursuite des carrosses qui enlèvent sa bien-aimée, et quelle bien-aimée : Gina Lollobrigida, belle comme… je vous laisse deviner. C’est un héros capable, avec ses compères Tranche-Montagne et La Franchise, d’arrêter tout l’État-major ennemi et de créer la panique dans ses rangs. Ah ! qui peut oublier l’entrée fracassante de La Franchise, à cheval, sabre au clair dans le cloître du couvent de Morte-l’âme où est menacée Adeline ! Toutes ces aventures véloces et galopantes sont accompagnées par la musique de Georges Van Parys qui est parfaitement adaptée au mouvement perpétuel et à la mise en scène de Christian-Jaque (prix de la mise en scène à Cannes, 1952). Quand on souffle un peu, on a droit aux dialogues d’Henri Jeanson, le créateur de l’atmosphère atmosphère de l’Hôtel du nord"La guerre est le seul divertissement des rois où les peuples aient leur part" ! "Sire, l’aile gauche sera à droite, et l’aile droite au centre... Et le centre à droite, comme il se doit" Tout le monde, dans les salles, savait les tergiversations du centriste MRP !

Jeanson était un auteur venimeux, féroce mais, pacifiste absolu, il est très à son aise dans ce film qui est aussi une arme contre la guerre et il est bien entouré… Gérard Philippe fut l’un des plus célèbres compagnons de route du PCF (à cette date, à 25% dans les urnes), Christian-Jaque – croix de guerre 39-45 - fut membre des F.F.I., H. Jeanson termina les trois dernières années de l’Occupation dans la clandestinité, René Fallet, co-auteur du scénario, fils d’un communiste de Villeneuve-st-Georges, entre dans la Résistance en 1944 alors qu’il n’a pas 17 ans… On sait que Fallet recevra le prix de l’humour pour un livre écrit ultérieurement. Etc… Tout ce beau monde s’entend comme larrons en foire. En 1951/52, la guerre est encore bien présente dans les esprits, l’Allemand n’est pas chéri, et les Français ont besoin d’aventure, de sorties, de respiration. C’est l’époque de la préparation de la grande expédition de l’ Annapurna !

Le film fut un très grand succès : 6 millions 730.000 spectateurs à sa sortie soit 16% de la population totale de la France (y compris les bébés et le 4° âge), un remake raté de 2003 – que je n’ai jamais vu, on ne cautionne pas un sacrilège – a fait 1,2 million d’entrées soit 2% de la population du pays. Tout n’est-il pas dit ? Le film a été adapté en bande dessinée sous le même titre par le scénariste Jean Prado et le dessinateur Étienne Le Rallic dans l'hebdomadaire français L'Intrépide d'avril 1952 à avril 1956. Et vous savez quoi ? je l’ai lue, cette BD, je m’en souviens. J’avais tiqué sur le grade de "maréchal des logis" ne comprenant pas bien ce qu’un maréchal faisait dans les logis… Le film de Christian-Jaque a été gravé sur DVD en 2000, en versions NB et colorisée. La version colorisée est valable mais je préfère de loin la version NB qui me replonge à chaque fois dans mes souvenirs. Je peux revoir des « seconds rôles » aussi brillants que Jean Parédès (capitaine de la Houlette) – "que je te taquine la rate ? l’expression est heureuse..." -, Noël Roquevert, Jean-Marc Tennberg, 1er valet du roi (cynique et servile à la fois) qui échoue dans sa tâche et s’évanouit ce qui fait dire à Louis XV "évacuez tout cela mais que l’on prenne soin des chevaux", Geneviève Page, Georgette Anys aux formes surabondantes, que j’ai l’impression d’avoir toujours vue, épouse de Tranche-Montagne et mère d’une famille (très) nombreuse… Marcel Herrand, l’un des protagonistes des Enfants du paradis, dans le rôle du roi de France grand fornicateur devant l’Éternel et chef de guerre nullissime, attiré par les charmes de Gina Lollobrigida/Adeline laquelle, femme, décidée et fière, refuse ses avances et lui balance carrément une baffe. Oui, en 1951/52 on pouvait balancer des baffes aux rois de France sur les écrans et le public adorait ça...   Vraiment, quelle troupe !

 Le fichier Gallica et la Revue d’histoire de Lyon

 Le film peut ouvrir une présentation des conditions de la guerre sous l’Ancien Régime. Disons toutefois que, sa vocation étant de distraire et de faire rêver, il ne parle pas des horreurs : mises à sac, vols et rapines, viols, anthropophagie.

J’ai trouvé des informations sur un manuel passionnant : "Petite histoire de la région lyonnaise", écrit notamment par M. Chaulanges, en 1941 dans la zone dite libre et portant la date de publication de 1942 [1]. Les auteurs consacrent une leçon à l’armée sous la monarchie aux XVII° et XVIII° et leur source principale est un article de la Revue d’histoire de Lyon de 1903. Or cet article on peut l’avoir sous les yeux. C’est le miracle du numérique, miracle dû à Jean-Noël Jeanneney qui lança il y a 2 ou 3 décennies un cri d’alarme, disant que Google était en train de tout numériser et que l’essentiel de notre patrimoine archivistique, allait, si nous n’y prenons garde, nous échapper. C’est sous son impulsion que la Bibliothèque nationale de France (BNF) a créé le fichier Gallica, en libre accès depuis 1997. C’est ainsi que l’on peut lire, chez soi, devant son écran, l’article d’A. Bleton, "Le régiment de Lyonnais" [2]. Le toujours nécessaire Isaac apporte des infos supplémentaires [3].

 Le recrutement et ses implications

Fanfan échappe au mariage en s’engageant dans le régiment d’Aquitaine[4]. Sur la place du village, le sergent La Franchise, dûment mandaté par le capitaine de la Houlette, joue le sergent-recruteur. Il s’agit de fournir en soldats le régiment, victime des pertes infligées par la guerre du moment qui dura Sept ans (1756-1763).

A Monsieur, Monsieur le prévôt en la Marechaucée générale de Lyonnois, Forest, et Beaujollois.[5]

Suplie humblement, Jean-François de Ruols, écuyer (noble), lieutenant dans le régiment de Ponthieu-Infanterie, et vous remontre en se plaignant que le vingtsixième de ce mois il obtint une permission de Monsieur le Marquis de Rochebonne de faire battre la caisse dans les villages et lieux circonvoisins de cette ville pour engager des soldats (Pour compléter les effectifs des troupes de ligne (différentes des milices), on envoyait des officiers « en semestre », dans leurs provinces, pour recruter des engagés volontaires ; munis d'argent pour payer les primes d'engagement et accompagnés de tambours, ils parcouraient les villages en cherchant des volontaires NDLR). Le lendemain (27 décembre 1724), s'estant rendu avec un tambour dans la maison de campagne d'un de ses parents située dans la paroisse de Chaponost ou il entendit la messe, il fit battre un banc après la messe dans la place publique dudit Chaponost et fit faire une publication sans pouvoir engager personne. Mais après la messe, le sieur curé dudit Chaponost lui ayant dit qu'il pourrait trouver occasion d'engager quelqu'un dans la paroisse de Messerny, il s'y rendit le mesme jour avec son tambour, ou, après avoir fait battre un banc dans la place publique et fait faire une publication, il remit a son tambour une somme de deux cens livres en or et en argent bland, laquelle somme il exposa sur la caisse affin de faire connoitre à ceux qui auroient envie de prendre parti qu'ils auraient de bons engagements. (…).

Tout est bon pour faire signer le badaud et c’est la tâche assignée à Adeline La Franchise. Celle-ci se fait bohémienne et diseuse de bonne aventure. Saouler le paysan du coin et lui escroquer sa signature est le moyen le plus courant. Lui faire des promesses, le fait fantasmer et signer. Ainsi promet-elle à Fanfan qu’il connaîtra des aventures dans toute l’Europe et même qu’il épousera rien moins que la fille du Roi ! On fait jouer aussi le goût pour la parade et l’uniforme (cf. infra).

Le régiment se compose de volontaires, d’autres sont soldats de métier, d’autres enrégimentés de force. Tous sont mercenaires. La première difficulté est de garder sous le drapeau ces recrues, la tentation de la désertion est forte chez ces soldats souvent peu motivés. Selon la conjoncture, la désertion était plus ou moins grande et, ce, malgré les peines qui frappaient les déserteurs : amputation du nez ou des oreilles, marque au fer rouge, galères…

En 1697, Vauban expose à Louis XIV les effets du système de racolage :

Presque tous les enrôlements sont devenus frauduleux et forcés. Je laisse à penser quelles troupes cela a dû produire, et quelle fidélité on doit attendre de soldats ramassés de toutes espèces, qui n’ont dans l'esprit que le chagrin d'être forcés de faire un métier pour lequel ils n'ont nulle disposition ; ce sont les contraintes, jointes à la faiblesse de la solde, qui ont donné lieu à tant de désertions dans les armées pendant le cours de cette dernière guerre, et causé tant de désordres parmi les peuples de la campagne par l'enlèvement fréquent des hommes le plus en état de soutenir leurs familles et de les faire subsister du travail de leurs mains [6], ce qui, ayant mis une infinité de femmes et de pauvres enfants hors d'état de pouvoir plus trouver de quoi vivre, grande quantité sont morts de faim et de misère, et plusieurs autres ont été réduits à la mendicité pour avoir été privés de ceux qui pouvaient les faite subsister.

Le roi prenait pourtant des ordonnances pour lutter contre les déserteurs :

Mande et ordonne Sa Majesté, tant auxdits prévôts, qu'aux vice- baillis, vice-sénéchaux et autres officiers de robe-courte, même eux gardes établis pour la conservation de la ferme des gabelles et pour la garde des ponts, ports, péages et passages et à tous autres ses officiers et sujets, de saisir et arrêter lesdits soldats déserteurs, de les conduire dans la prison royale du lieu ou la plus prochaine, et d'en donner avis sur-le-champ au secrétaire d'État de la guerre pour être par 1ui pourvu à la conduite desdits déserteurs.

 Le colonel. Le drapeau du régiment de Lyonnais

  Les recrues prêtent serment de fidélité non pas à l’officier propriétaire du régiment – sa mort les eût déliées de tout engagement - mais au drapeau.

Le drapeau du régiment de Lyonnais est divisé en quatre quartiers coupés par une croix blanche (
en souvenir des bannières paroissiales portées en têtes des troupes des communes - depuis Bouvines, j’imagine -) .deux cantons noirs rappellent les enseignes des bandes du Piémont qui constituèrent, pendant les guerres d'Italie du XVIe siècle, les compagnies dont la réunion forma plus tard le régiment ; deux cantons bleus, couleur de Villeroy - le premier colonel.

Ainsi le nom du régiment rappelle la province, le drapeau rappelle les origines du corps et son premier chef.

Selon le système de l'Ancien régime, le régiment est 1a propriété [7] de son colonel (ou la compagnie est celle du capitaine) qui a la charge du recrutement, de la nourriture et de la solde. Le colonel reçoit une somme mensuelle du Roi avec laquelle il se rémunère et fait face (ou pas) aux dépenses que je viens d’indiquer. Le ministre de la Guerre fait respecter ce devoir. Voici le texte d'une lettre adressée par Louvois en 1674 à un capitaine qui n'avait pas ses effectifs au complet :

"Si au moyen de deux mois que le roi vous a fait payer complets, votre compagnie ne l'est pas au plus tôt, vous devez vous attendre, non seulement à être cassé, mais aussi à être arrêté pour la restitution de l'argent que vous avez reçu pour les hommes que vous n'avez pas"…



Madame de Sévigné raconte dans sa correspondance une scène dont elle fut témoin à la Cour :

M de Louvois dit l’autre jour tout haut à Monsieur de Nogaret

- Monsieur votre compagnie est en fort mauvais état.

- Monsieur, dit-il, je ne le savais pas.

- Il faut le savoir, dit M. de Louvois, l'avez-vous vue ?

- Non, Monsieur, dit Nogaret.

- il faut l’avoir vue, Monsieur.

- Monsieur, j’y donnerai ordre.

- Il faudrait l'avoir donné. Il faut prendre parti, Monsieur, ou se déclarer courtisan, ou s’acquitter de son devoir quand on est officier [8]. Fermez le ban !

L’impossible discipline

Ces soldats ne savaient ni pour qui ni pour quoi ils se battaient mais de ces recrues, il fallait faire des "soldats du Roi". La tâche n’était pas simple.

Pour maintenir la discipline dans de pareilles armées il fallait la bastonnade, la potence voire la roue. Les exécutions étaient quotidiennes écrit Jules Isaac. Durant le service, les officiers se devaient d’être impitoyables. Mais hors du service liberté absolue étaient laissée aux soldats, lesquels en abusaient. Le mot célèbre du général De Gaulle "l’intendance suivra" eût été, alors, sans objet : il n’y avait pas d’intendance. L’armée vivait sur le terrain. Chacun pillait pour vivre. Le pillage était d’autant plus effroyable que ces soldats déracinés avaient cependant leurs familles et que femmes et enfants les suivaient en campagne. On peut estimer qu’une armée de 40.000 combattants étaient suivie de 100.000 personnes, femmes, enfants, traînards et enfin maraudeurs - "corbeaux de champ de bataille" … (J. Isaac). Le passage d’une armée était marqué par d’effroyables excès qui appelaient parfois une vengeance ; dès lors la guerre nourrissait la guerre. La soldatesque était crainte par tous les paysans.

Fanfan-la-tulipe, je l’ai dit, est beaucoup plus souriant. On peut voir Adeline, fille du sergent La Franchise, conduire son chariot couvert d’une bâche floquée du titre "régiment d’Aquitaine", chariot dans lequel elle transporte toute sorte de choses. Quant à Tranche-Montagne, il est avec madame et ses huit enfants ! chacun conçu pendant les quartiers d’hiver durant lesquels les armées se reposent et licencient leurs soldats. Ce film est une propagande discrète pour les familles nombreuses. Le mouton à cinq pattes sera tourné deux ans après. En 1954, Maurice Chevalier tourne J'avais sept filles de Jean Boyer. La famille nombreuse était la norme pendant les années 50’. Le régiment cantonne dans un vaste bâtiment où chacun s’affaire : soldats à la manœuvre pendant le dur apprentissage des classes ; exercice à cheval, forgeron au travail, soin des chevaux, travaux divers, corvées régimentaires, etc…   

L’uniforme

Aussi bizarre que cela puisse nous paraître, l’uniforme clinquant et les boutons dorés étaient un attrait pour les badauds. On peut lire sur une affiche de racolage :

"II se lève une compagnie de cent arquebusiers pour la garde du Trésor et du quartier du Roi ; ils auront leur quartier d'hiver autour de Paris et ont double paye et double ration. Il y a dans cette compagnie des cadets qui sont habillés d'écarlate avec un chapeau bordé d'or, une plume blanche et une cocarde, et ceux qui entrent en qualité de cadets sont faits officiers quand ils ont resté trois mois dans ladite compagnie ; on donne tous les jours vingt sols à - dépenser jusqu'au départ. Avancez-vous parce que la compagnie est presque complète".

Le régiment de Lyonnais avait l’uniforme suivant (Revue d’histoire de Lyon, 1903, page 176 ) : depuis 1750, la tenue comportait l’habit, la culotte et la molletière de drap blanc ; la veste, le collet, les parements rouges, à boutons jaunes, avec les doubles poches garnies de trois boutons et autant sur la manche ; le chapeau galonné d’or.

Tout cela est bel et bon mais qu’en reste-t-il après la bataille ? Vanité des vanités… Mais de ce point de vue, le film ne prétend à aucune justesse historique. Il est censé évoquer la Guerre de sept ans mais cette guerre nous l’avons déplorablement perdue [9] or, Fanfan et ses acolytes mettent en déroute l’armée prussienne : cela n’a rien à voir. Mais Christian-Jaque flatte un peu l’esprit français qui a encore la guerre de 39-45 en mémoire. Cela fait du bien de ridiculiser les Allemands  commandés par le maréchal de Brandebourg - alors que durant cette guerre, c’est toujours Frédéric II, roi de Prusse, qui était aux commandes -. Et comment cette victoire ? par un fait d’armes qui ravit tous les enfants du monde : Fanfan, Tranche-Montagne et La Franchise, égarés derrière les lignes prussiennes, tombent sur un tunnel. Tunnel qui est un souterrain et on arrive dans les entrailles d’un château. Fanfan soulève une trappe et le voici au cœur de la réunion d’état-major de Brandebourg. Les officiers sont autour d’une table et l’on ne voit que leurs bottes, ces bottes prussiennes qui dépassent les genoux… Prestement, nos héros arrivent à désarmer les officiers…Je ne raconte pas tout.

Fanfan sera fait capitaine par le roi qui lui donnera – comme prévue naguère – sa fille en mariage ! oui, Adeline est devenue fille adoptive de Louis XV… Voici donc la prédiction d’Adeline réalisée. Fanfan l’avait reprise à son compte : "mon destin sera celui que vous avez décidé et que j’ai choisi (…) oui, mon destin, je le prends au mot, j’épouserai la fille du roi ! ". Quel beau film sur l’amitié, l’amour, la joie, certes mais aussi sur la liberté individuelle, la création par chacun de sa vie.

 



[1] Éditions Charles Lavauzelle & Cie, Paris, Limoges, Nancy.

[3] Librairie HACHETTE, coll. Malet&Isaac, "XVII & XVIII° siècles", classe de seconde, conforme aux programmes de 1923, 1er dépôt en 1928, réimpression en 1948.

[4] Qui a droit – comme le régiment de Lyonnais - à sa fiche Wikipédia.

[5] (1724, 28 décembre). - Plainte d'un officier recruteur victime d'une émeute de paysans. (Arch. dép. Rhône, B, Maréchaussée, 1724.) extrait de « Histoire du Lyonnais par les textes », publication du C.R.D.P.. NB. L’orthographe de l’auteur a été respectée.

[6] Vauban annonce les troubles que provoquera (dans certaines régions), sous la Révolution, le décret exigeant la levée en masse.

[7] On achetait la charge d’officier, dans ce cas d’officier militaire.

[8] Ce dialogue, rapporté par Mme de Sévigné, est exploité in extenso dans le film Les Camisards.

 [9] ce n'est pas de cette de Guerre de Sept ans que date l'expression "travailler pour le roi de Prusse" mais de la guerre précédente dite "Guerre de succession d'Autriche". Ma mère, chaque fois à mon grand étonnement, utilisait cette expression travailler pour le roi de Prusse. La grande politique descendait au niveau du peuple pour y rester longtemps.
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