Seconde partie sur le thème de la violence de la Révolution française. A propos de la « violence » révolutionnaire… (1ère partie) J’AURAI TA PEAU. Je cite ici Mme J. Grimault qui répond aux infamies publiées par la revue Historia (cf. supra le lien http://revolution-francaise.net/2012/01/31/469-sur-robespierre-lettre-ouverte-a-la-redaction-d-historia) : "Et puis où sont les références concernant les propos soi-disant tenus par Robespierre parlant « d’insectes », de « cochons », « de sillons reproducteurs » et de « brigands en devenir » pour qualifier les Vendéens ? Je n’ai reconnu là ni son esprit ni son style ; je n’ai rencontré ces expressions ni dans les six volumes de ses discours ni dans ses journaux, mais quelque chose a pu m’échapper et j’aimerais bien connaître les sources. Pour ce qui est de la graisse humaine utilisée pour l’éclairage et des peaux tannées afin d’y tailler des pantalons, il est évident que l’on veut assimiler cette période au nazisme… mais où sont les preuves de ces horreurs? On lit dans l’article : « Il semble (?) que Saint-Just soit au courant de ces monstruosités et les approuve. Robespierre ne les ignore pas non plus, informé par les courriers… ». Quels courriers? Désolée, mais nous avons de sérieuses raisons de nous méfier : ainsi l’auteure prétend que Robespierre, qui ne badine pas avec la vertu, a rappelé Carrier uniquement à cause de ses orgies et non à cause des noyades. Car, dit-elle, Jullien est « assez subtil » (?) pour ne pas lui avoir parlé dans son courrier de ces atrocités. Eh bien cette affirmation est fausse". Et Mme Grimault d’en faire la démonstration. L’auteure dont parle Mme Grimault, visiblement, combat la 1ère république « par tous les moyens » comme disait Charles Maurras, royaliste collaborationniste. Elle a dû puiser dans ses souvenirs de lecture. L’utilisation de la peau humaine -comme dans le silence des Agneaux- a été faite par des solides catholiques. Je suis tombé sur ce passage de l’ Histoire de la Hongrie écrite par Miklos Molnar, au nom manifestement magyar mais qui professe à Lausanne (Univ.) et à l’Institut des Hautes études internationales de Genève. C’est un vrai Hongrois qui -par exemple- parle toujours de la Haute-Hongrie pour dire Slovaquie. Molnar narre la reprise de Buda sur les Turcs le 2 septembre 1686 après 78 jours de siège. Le pape, "qui a déjà fourni un million de florins pour financer la libération de Vienne", monte une nouvelle Sainte Ligue pour financer la guerre qui coûte une dizaine de millions de florins par an. "L’armée alliée est placée sous le commandement du Duc de Lorraine avec cette fois, un fort contingent de Hongrois". Tout cela baigne dans la catholicité la plus pure. Je passe sur les détails. La ville est reprise aux Turcs. Molnar raconte : "La cruauté des soldats vainqueurs n'a rien à envier à celle des Turcs et des Tatars : en plus du pillage ordinaire, on assiste à une tuerie, comme pendant toute cette guerre. Malgré l'ordre de Charles de Lorraine de les épargner quelque 500 Juifs -la moitié de la communauté- sont massacrés, les prisonniers turcs torturés et tués, leur peau écorchée pour la vendre, séchée, aux apothicaires en Allemagne : la poudre qu'ils en tirent est un médicament recherché" [1]. Voilà le comportement des militaires autrichiens, impériaux et hongrois. Tous bons catholiques. Pas seulement militaires d’ailleurs, ce trafic implique des négociants, transporteurs, apothicaires…
LYON N’EST PLUS…. On sait que Lyon prit le parti des royalistes. La ville a une importance stratégique inconnue aujourd’hui d’un point de vue militaire. Mais il faut se placer en 1793 quant la France est attaquée par les Espagnols, les Piémontais et les Anglais qui débarquent sur la côte méditerranéenne (je ne parle que des ennemis susceptibles de passer par le bas-Rhône et le haut-Rhône). Dans ces conditions : "Si l’on veut bien réfléchir que Lyon, situé au carrefour des routes des Alpes et du Midi était alors la base de l’armée des Alpes opérant contre les Piémontais et même de l’armée des Pyrénées-Orientales aux prises avec les Espagnols, on comprendra aisément que le gouvernement de fait qui avait en main les destinées de la France ne pouvaient pas la laisser en possessions d’adversaires dont il ignorait les véritables desseins. Et si l’on songe aussi que Toulon ouvrit son port aux Anglais et que Lyon entra en relation avec Toulon, les craintes de la Convention se justifient aisément" [2] Lyon royaliste, c’est toute la vallée du Rhône, tout le Dauphiné et le Bugey aux mains de l’ennemi, c’est toute la plaine de la Saône ouverte à ses avancées, c’est Dijon, le seuil de Bourgogne, enfin bref, c’est un coup mortel. Le siège de Lyon dura du 8 août au 13 octobre 1793. La Convention adopta le terrible décret du 13 octobre 1793. Extrait du procès-verbal de la Convention nationale (21e jour du premier mois de l'an II) de la République française une et indivisible. ARTICLE 3. - La ville de Lyon sera détruite ; tout ce qui fut habité par le riche sera démoli ; il ne restera que la maison du pauvre, les habitations des patriotes égarés ou proscrits, les édifices spécialement employés à l'industrie et les monuments consacrés à l'humanité et à l'instruction publique. ARTICLE 4. - Le nom de Lyon sera effacé du tableau des villes de ta République ; la réunion des maisons conservées portera désormais le nom de Ville-Affranchie. ARTICLE 5. Il sera élevé sur les ruines de Lyon une colonne qui attestera à la postérité les crimes et la punition des royalistes de cette ville avec cette inscription: "Lyon fit la guerre à la liberté; Lyon n'est plus". Le texte est un peu contradictoire. Visiblement rédigé dans l’émotion. D’un côté, on emploie des formules définitives : "sera détruite ; effacé ; Lyon n’est plus", de l’autre, on fait la liste de ce qui restera en place "maisons des pauvres, monuments consacrés à l’instruction publique…" et on parle de la nouvelle ville dénommée "Ville-affranchie" - sachant qu’au nord, se trouve Villefranche-sur-Saône -. L’ennemi c’est le "riche" qui a trahi et combattu sa patrie. Pas le pauvre que l’on veut instruire. Là encore, ce geste politique a des antécédents -beaucoup plus graves - à chercher ailleurs, qui ont pu inspirer malencontreusement les Conventionnels, chez les Anglais, qu’ils habitent sur leur île ou au Nouveau-Monde.
Le génocide des indiens Pequot. Lorsqu’il débarque, le pionnier Th. Hooker (1586-1647) parle du désert du Connecticut et H. Bargy, professeur à l’université Columbia, qui raconte cette anecdote, écrit en 1902, après la quasi disparition des Indiens victimes de guerres systématiques qu’il n’a pas pu ignorer, « la religion américaine (…) est née d’un sol où il n’y avait rien avant elle. (…). Elle est née de trois siècles d’efforts pour (…) créer une civilisation sur une terre nue » [3]. C’est la thèse bien connue de la terra nullus, de la terre vierge alors que le Connecticut était habité par les indiens Pequots. L’apport de la "civilisation" aux Indiens idolâtres, prit, je l’ai dit ailleurs, presque immédiatement la forme de la guerre avec l’usage des méthodes pratiquées en Irlande. Cet état d’esprit explique les cris de joie du révérend Cotton Mather qui célèbre l’anniversaire du massacre du 26 mai 1637 "ce jour-là, il est probable que nous avons envoyé pas moins de six cents âmes pequots en enfer" [4]. Ce massacre est connu sous le nom de Mystic massacre, parce qu’il eut lieu le long de la Mystic River. Les Pequots vivaient dans le Connecticut et ont été anéantis. Pas tout à fait, car H. Zinn nous signale qu’en 1972, un recensement dénombra 21 indiens Pequots dans cet État de la Nouvelle-Angleterre. De nombreux prédicateurs en Amérique du Nord assimilaient les indigènes aux Amalécites et aux Cananéens qui méritaient la mort s’ils refusaient la conversion. C’est le cas du ministre congrégationaliste Cotton Mather, déjà cité, qui, dans un prêche de 1689 à Boston, demanda aux troupes coloniales anglaises de se comporter « comme Israël dans le désert face aux Amalécites [ 5]. (…). Le pur Israël étant forcé de rejeter les Indiens comme la poussière dans les rues, de les éliminer et de les exterminer ».[6] C’est le même Cotton Mather nous l’avons vu qui, rappelant le massacre des indiens Pequots par John Mason, le 26 mai 1637, se frotte les mains. C’est ce même Cotton Mather qui proclame des dogmes aussi fertiles que celui-ci : "Comme la causalité fondamentale qui gouverne tous les évènements est la volonté divine (directe influence de Calvin, JPR) l’homme n’a pas à avoir le moindre scrupule, quels que soient l’acharnement et l’égoïsme dont il fait preuve dans la recherche de son profit personnel : dans notre travail, nous tendons nos filets, mais c’est Dieu qui y pousse tout ce qui tombe dedans" [7]. Dans son livre édifiant et fort triste, D.E. Stannard [8] écrit ceci : "A list of distinctions marking the uniqueness of one or another group that has suffered from genocidal mass destruction or near (or total) extermination could go on at length. Additional problems emerge because of looseness in the terminology commonly used to describe categories and communities of genocidal victims. A traditional Eurocentric bias that lumps undifferentiated masses of "Africans" into one single category and undifferentiated masses of "Indians" into another, while making fine distinctions among the different populations of Europe, permits the ignoring of cases in which genocide against Africans and American Indians has resulted in the total extermination - purposefully carried out - of entire cultural, social, religious, and ethnic groups". En substance, le professeur Stannard explique qu’il ne faut pas parler des Noirs ou des Indiens "en général", mais qu’il faut entrer dans le détail de la complexité des tribus, ethnies, sinon on ignore le cas de groupe - relativement petits - qui ont été totalement détruits, exterminés. Il cite le cas des Pequot. Quel rapport avec ma démonstration, me direz-vous ? le voici. Non contents d’avoir génocider la tribu, les Anglais voulurent faire disparaître le souvenir, l’existence antérieure même des Pequots. Stannard écrit : "The word "Pequot" was then removed from New England's maps : the river of that name was changed to the Thames and the town of that name became New London. Having virtually eradicated an entire people, it now was necessary to expunge from historical memory any recollection of their past existence. Some, however, remembered all too well". Ainsi la rivière Pequot devient la Tamise, la capitale Pequot devient New London, etc. … Il s’agit réellement d’une extermination, les avides pionniers à la recherche de leur profit personnel -camouflé par une lecture criminelle de l’Ancien testament - détruisent les Indiens pauvres et sans défense. Mentalité yankee qui n’a rien à voir avec les sanctions de la Convention. Ceci se passe AVANT la "disparition" de l’ Écosse.
L’ Écosse n’est plus… Sait-on que des lois anglaises interdirent dans les Highlands écossaises la possession et l'usage des armes de guerre - dont le two-handed claymore - le port du kilt et du tartan, la pratique de la cornemuse ? Ces signes extérieurs du celtisme devinrent clandestins. Le nom même d'Ecosse disparut des documents officiels : on ne parla plus que de "la Grande-Bretagne du Nord" (North Britain) [9]. Cette "clandestinité" dura plus de trente ans (une génération). Et pourquoi cela ? Parce que, en 1745, l’Ecosse avait été une nouvelle fois, une ixième fois, le théâtre d’une tentative de restauration catholique. Celle de Charles-Edouard (1720-1788), le petit-fils du roi Jacques II chassé par la révolution. Cette fois, c’est la France qui vient en aide, précédemment ce fut l’Espagne. Les Anglais mettent le paquet : il faut en finir. Voici de larges emprunts au texte de Duchein qui traite de la répression anglaise en Écosse. La défaite des jacobites (catholiques favorable au roi Jacques) ouvrit la voie à une répression qui, même en tenant compte des exagérations de la propagande, ne peut être qualifiée que de sauvage. le duc de Cumberland, en l'occurrence, n'agit ni en prince ni en chef militaire responsable; il laissa libre cours à la brutalité de ses troupes, dont la majorité était constituée de mercenaires allemands et de recrues levées dans les plus basses classes de l'Angleterre. Il y gagna le surnom de «boucher» (Butcher Cumberland) qui lui est resté. (…). Dès le soir et le lendemain de la bataille, la plupart des blessés furent achevés sur place, à coups de crosse. Une chasse systématique aux rescapés s'instaura, sur ordre du duc : « Quand le bruit se répandit que des fuyards s'étaient réfugiés dans les maisons autour du champ de bataille, ordre fut donné de les brûler toutes avec leurs habitants, et que si quelqu'un tentait de s'échapper il serait fusillé aussitôt [...]. Certains officiers refusèrent d'exécuter ces ordres barbares, mais les soldats mercenaires le faisaient à leur place [...]. On cite l'exemple d'une femme en train d'accoucher, qui fut brûlée vive dans sa maison avec neuf ou dix autres femmes, acte indigne de gens qui se disaient chrétiens». Quant aux prisonniers, dépouillés de leurs vêtements, parqués nus et sans nourriture, beaucoup moururent de froid et de faim : «on enleva même aux médecins et aux chirurgiens leurs instruments afin de les empêcher de soigner les malades et les blessés». Encore s'agissait-il là de brutalités commises à chaud, aussitôt après la bataille. Mais la chasse aux rebelles se poursuivit pendant des semaines et des mois. Des régions entières furent ravagées, les bétails laissés à mourir de faim ou emmenés par l'armée, les villages incendiés. (…). On ignore le nombre total des victimes directes ou indirectes de 1a répression, mais il dépasse à coup sûr plusieurs milliers ou même dizaines de milliers. Le président de la Cour de session, Duncan Forbes, qui s'était montré impeccablement loyal envers le gouvernement, s'interposa en vain ; les ordres venaient de plus haut que lui [10]. La machine judiciaire se mit ensuite en marche. Les prisonniers dont certains s'étaient rendus sous promesse d'amnistie [11], furent déportés en masse aux Antilles et en Amérique, comme des esclaves « entassés dans d'infectes sentines, sans air pour respirer, sans espace pour se coucher ou se mouvoir ». Plus durables devaient être les mesures législatives qui suivirent « le Quarante-cinq ». Dès 1747, le Parlement abolit les « juridictions héréditaires d'Ecosse », c'est-à-dire les justices seigneuriales et claniques qui étaient la base du système judiciaire du pays. Le pouvoir des sheriffs, officiers royaux, s'en trouva renforcé ainsi que celui des juges de paix, mais les seigneurs et les chefs de clans y perdirent le principal de leur puissance. C'était, dans les Highlands, un profond et irréversible bouleversement des structures sociales ; peu à peu, seigneurs et chefs de clan se transformèrent, par la force des choses, en simples propriétaires terriens, … Trevelyan tire, quant à lui, un bilan très favorable de cette répression. « En Écosse, les conséquences du « quarante-cinq » furent positives et affectèrent gravement les institutions du pays, car l’Écosse put enfin, avec l'aide des armées anglaises, régler sa question des Highlands. Pour que la civilisation pût progresser dans le nord de l'île, il était essentiel d'abattre l'organisation guerrière des tribus et de détruire leur allégeance illégale envers leurs chefs. La loi du roi devait avoir cours dans les vallées. Ce changement si nécessaire fut enfin accompli ; mais ce ne fut pas de la façon la meilleure. La loi des Lowlands fut appliquée aux tenures et aux coutumes des Highlands avec une uniformité rigide et avec toute cette ignorance habituelle à l'homme civilisé dans ses rapports avec une société primitive (sic) dont il méprise trop les aspects extérieurs pour bien en étudier les réalités. Cependant, le pays eut la paix lorsque la ligne des Highlands cessa d'avoir une signification politique et ne fut plus qu'une expression géographique. Les constructions de routes et la sécurité des voyageurs (…) ne tardèrent pas à faire de l’Écosse un pays uni » [12].
Après l’Irlande gaélique, les Anglais font donc disparaître une seconde société "primitive" (sans parler du Pays de Galles, absorbé depuis longtemps). Si l’Irlande gaélique et l’Écosse celtique sont des sociétés primitives, on imagine ce qu’ont pu être les Indiens d’Amérique (peuples sans écriture) pour les Anglais, élus de Dieu. On comprendra mieux, Sir C. Dilke, baronet, member of the Parliament, lorsqu’on le verra écrire «the Anglo-Saxon is the only extirpating race on earth».
CONCLUSION Les violences qui ont été commises sous la Révolution n’auraient pas eu lieu si l’aristocratie -mais le pouvait-elle ? - avait joué le jeu de la démocratie, en l’occurrence respecté les décisions des États-généraux et si l’ Église -mais le pouvait-elle ?- avait accepté la déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Tout le reste est à l’avenant. Vaincre ou mourir, les révolutionnaires ont préféré vaincre. Mais, comme le dira ultérieurement de façon erronée, un chant célèbre, on ne peut pas faire du passé table rase. Pas totalement. Nous sommes tous des héritiers, même du pire. Question qui pose avec acuité la question de « la tradition de toutes les générations mortes (qui) pèse d'un poids très lourd sur le cerveau des vivants » car si « Les hommes font leur propre histoire, …, ils ne la font pas arbitrairement, dans les conditions choisies par eux, mais dans des conditions directement données et héritées du passé » [13]. La violence des siècles passés restait dans les têtes. Aussi ne faut-il pas s'étonner si des violences ont été commises durant la Révolution. Elles sont aussi le fruit mauvais de l'Ancien régime. Dans le Tribun du peuple publié après le 14 juillet 1789, Gracchus Babeuf commente la promenade dans Paris des têtes coupées à la Bastille, en écrivant : "Oh ! que cette joie me faisait mal. J'étais tout à la fois satisfait et mécontent. Je disais tant mieux! et tant pis ! Je comprends que le peuple se fasse justice, j'approuve cette justice lorsqu'elle est satisfaite par l'anéantissement des coupables, mais pourrait-elle aujourd'hui n'être pas cruelle ? Les supplices de tout genre, l'écartèlement, la torture, la roue, les bûchers, le fouet, les gibets, les bourreaux multipliés partout ont fait de si mauvaises mœurs ! Les maîtres, au lieu de nous policer, nous ont rendus barbares parce qu'ils le sont eux- mêmes". Malgré les Lumières, le XVIII° est resté un siècle de violence, violence inhérente à une société de privilèges, de domination, d'intolérance.
[1] PERRIN éditeur, collection tempus, Paris, 2004, 470 pages. [2] F. DUTACQ, "La première Terreur blanche à Lyon", Revue de l’Université, 1932. [3] H. BARGY, La religion dans la société aux États-Unis. [4] Lire H. ZINN, Une histoire populaire des États-Unis, 1er chapitre. [5] On sait que pour les Anglais de Cromwell, les Irlandais étaient aussi des Amalécites, faisant obstacle à l’arrivée du peuple élu. [6] cité ans PRIOR, "Bible et colonialisme", L’Harmattan, page 313. [7] Cité par R. B. PERRY, "Puritanisme et démocratie". Cotton Mather est le fils de Increase Mather de Boston. Il reçut son diplôme de Harvard des mains de son père, président du collège. Quant à Mason, il devint gouverneur du Connecticut. [8] Professeur à l’université d’Hawaï, "American Holocaust", Oxford University Press, 1992. [9] DUCHEIN, Histoire de l’Ecosse. Les parties en italique sont extraites, par Duchein, d’un ouvrage de Forbes, publié en 1895, qui est un recueil de témoignages sur les « quarante-cinq ». [10] Le premier ministre est alors Henry Pelham, du parti des Whigs. [11] On relèvera le nombre de fois où les Anglais ont pris par traitrise leurs ennemis, ne respectant pas leur propre promesse. Sous Elisabeth, sous Cromwell, Guillaume III, ici George II…Élégance transmise aux Américains. [12] Précis d’histoire de l’Angleterre, 1955. |