28/05/2011 Aujourd'hui, dernier jour de la Semaine sanglante. Dernier jour…[1]: « (…) les derniers combats ont lieu rue du Faubourg-du-Temple, rue Oberkampf, rue Saint-Maur, rue Parmentier. Où se situa la dernière barricade ? Lissagaray la localise rue Ramponneau, la faisant entrer dans la légende d'un combat désespéré mais héroïque : « Pendant un quart d'heure, un seul fédéré la défend. Trois fois il casse la hampe du drapeau versaillais arboré sur la barricade de la rue de Paris. Pour le prix de son courage, le dernier soldat de la Commune réussit à s'échapper », lance-t-il lyriquement. Des historiens la situent rue de Tourtille, à l'angle de la rue Ramponneau. Peu importe, au fond». En fin d'après-midi, une affiche est collée sur les murs de Paris : « Habitants de Paris, L'armée de la France est venue vous sauver. Paris est délivré. Nos soldats ont enlevé à quatre heures les dernières positions occupées par les insurgés. Aujourd'hui la lutte est terminée : l'ordre, le travail et la sécurité vont renaître. Au quartier général, le 28 mai 1871. Le maréchal de France, Commandant en Chef, Maréchal de Mac-Mahon, duc de Magenta». Circulez, y'a plus rien à voir… à part les 30 à 35 000 cadavres qu'il va falloir vite évacuer pour éviter une épidémie… Serge Laurent. lire aussi Le temps des cerises… avec le chant de Jean-Baptiste Clément, autre combattant des barricades. Et aussi 18 mars : la Commune n’est pas morte ![1] Livre de Laure Godineau, "La Commune de Paris par ceux qui l'ont vécue", Parigramme édition. |