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ADA COLAU, MAIRE DE BARCELONE, élue avec Podemos soutient la liste conduite par Ian Brossat aux élections européennes.

publié le 19 mai 2019, 15:26 par Jean-Pierre Rissoan

La liste qui grimpe, qui grimpe, c'est celle du PCF conduite par Ian Brossat

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De : Hugo Carlos <hugo.carlos22@gmail.com>
Objet : Ada Colau, maire de Barcelone soutient Ian Brossat !
Date : 18 mai 2019 17:09:04 UTC+02:00
À : sodol colombini <sodol@free.fr>


ADA COLAU, MAIRE DE BARCELONE, élue avec Podemos soutient la liste conduite par Ian Brossat aux élections européennes

" Tout mon soutien à Brossat, adjoint au maire à paris et candidat aux élections européennes. Grâce à lui Barcelone et paris ont passé quatre ans à préparer des stratégies pour combattre la spéculation immobilière, et réguler le logement frauduleux. J’espère le voir à Bruxelles ! "


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Ian Brossat, le retour de l’idée communiste ?

Mathieu Dejean 
- 17/05/19 17h17 

    Tête de liste du PCF aux élections européennes, Ian Brossat réalise une percée médiatique et politique à gauche, et espère créer la surprise le 26 mai. Cent ans après la création du “Parti”, quel communisme incarne-t-il ?
    Une rumeur monte dans les travées du gymnase Japy, ce 16 mai, dans le XIe arrondissement de Paris. Du bout des lèvres d’abord, puis avec de plus en plus d’entrain, le refrain de La Jeune Garde, grand classique des meetings communistes, finit par envahir l’espace : “V’là la jeune garde ! V’là la jeune garde, Qui descend sur le pavé..." Ce chant révolutionnaire reflète l’état de régénérescence du Parti communiste français (PCF), qui organise ce soir-là un grand meeting de soutien à sa tête de liste aux élections européennes, Ian Brossat.
    Jeune, urbain, adepte des réseaux sociaux : l’adjoint à la mairie de Paris en charge du logement est métamorphosé. En quelques semaines et autant de réparties fulgurantes distribuées à ses adversaires sur les plateaux télé (Yves Thréard s’en souvient), l’élu de 39 ans s’est fait un nom dans le paysage balkanisé de la gauche. A tel point que le Parti bientôt centenaire se prend à rêver d’un petit matin rouge le 26 mai, jour du scrutin.
    Même si les sondages ne le créditent pour l’instant que de 4 %, Ian Brossat est le nom du retour d’un parti pendant plusieurs années éclipsé – par le Front de gauche en 2012, puis par la France insoumise en 2017. “PCF is back !”, se félicite Fabien Roussel, le secrétaire national élu au dernier congrès. Dans la presse, l’engouement suscité par sa candidature est patent. Le contraste entre l’image désuète du PCF et la modernité de son incarnation intrigue : “Communiste 2.0”, “communiste new look”, lit-on dans les articles qui lui sont consacrés.
“J'ai une tendresse particulière pour Georges Marchais”
    A “Colonel Fabien”, le siège à l'architecture d'avant-garde du PCF où il nous reçoit, il balaye d’un revers de main ces titres élogieux : “J’ai toujours trouvé qu’il y avait un décalage important entre ce qu’est le PC, ses militants, ses élus, et la représentation qui en est faite. Donc si j’ai contribué à faire en sorte que l’image que les gens se font désormais du PC est un peu plus fidèle à ce qu’il est vraiment, tant mieux.”
    En dépit de sa jeunesse, Ian Brossat n’est pas un communiste qui bouscule tant que ça les habitudes - le “nouveau monde”, ce n'est pas lui. Jeter un œil à son clip officiel de campagne suffit à s’en convaincre. De manière quasi subliminale, une image d’archive de Georges Marchais, iconique secrétaire général du PC (de 1972 à 1994), enlaçant Nelson Mandela lors de sa libération en 1990, s’y est glissée. “C’est moi qui ai proposé cette idée”, révèle-t-il dans un sourire satisfait.
    Signe que même en pleine course, il veut bien se laisser rattraper par le vieux monde, et adresser un message rassurant aux anciens marchaisiens qui tiennent aujourd’hui les rênes du parti : “Nous les communistes, nous avons des racines historiques, et je préfère assumer ce qu’on a toujours été plutôt que tenter de jouer l’ardoise magique”, explique-t-il. “Par ailleurs, je ne suis pas toujours d’accord avec tout ce que Georges Marchais a pu dire, mais j’ai une tendresse particulière pour lui, et pour le fait que quand il était sur un plateau de télé, certains journalistes pénibles, qui sévissent encore, se tenaient à carreau !”, ajoute-t-il sans cacher sa référence à Alain Duhamel et Jean-Pierre Elkabbach. En 2014, il posait aussi fièrement dans son bureau avec une photo du tribun rouge à la plage.
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