l'impérialisme avant 1914 : le moteur de l'expansion (2ème partie)

publié le 6 févr. 2014, 08:27 par Jean-Pierre Rissoan   [ mis à jour : 12 juin 2017, 08:11 ]
   lien de la 1ère partie : L'impérialisme avant 1914 : quelques données (1ère partie)         

PLAN GÉNÉRAL de cette partie 

I. UNE NOUVELLE PHASE DU CAPITALISME

A. CINQ CRITÈRES D'ANALYSE

B. LE MOTEUR : L'EXPORTATION DE CAPITAUX

1. L’abondance d’argent

2. Le mécanisme économique de l'impérialisme :

II. LE PARTAGE DU MONDE

A. LE COLONIALISME

B. LES ZONES D'INFLUENCE


L’IMPÉRIALISME avant 1914 : le moteur de l’expansion

    Après le capitalisme de libre concurrence, s’établit le capitalisme de monopole. Selon les historiens, cette mue s’effectue après 1860 ou après les années 1870’. Cette mutation provoque une accélération brutale du phénomène impérialiste (dont la colonisation n’est qu’un aspect) surtout lors de la phase A d’un nouveau Kondratiev (entre 1893 et 1913).

    L’évolution du capitalisme aboutit à l'impérialisme dont le moteur est l’exportation de capitaux. En 1914, le monde est "fini" en ce sens qu’il n’y a plus rien à se partager entre les grandes puissances sauf à prendre la part du voisin mais on est alors dans un casus belli.

 

I. UNE NOUVELLE PHASE DU CAPITALISME

 

A. CINQ CRITÈRES D'ANALYSE

Tous les pays qui ont connu la révolution industrielle (R.I.) dans le cadre du système capitalisme aboutissent à ce stade de développement qui peut être défini par cinq caractères fondamentaux.

  1. La concentration financière des entreprises et la formation de monopoles.

Ex. : aux États-Unis, l’U.S. Steel résulte de la fusion des aciers Carnegie et Morgan et produit, en 1914, 65% de la production américaine. En Angleterre, dans le secteur bancaire, apparaissent les "Big Five": Midlands, Westminster, Barclay's, Lloyds, National City Bank. En Allemagne, la Deutsche Bank par le jeu des "participations" (achat d’actions) contrôle 30 banques qui, à leur tour, en contrôlent d’autres, etc… et, au total, la Deutsche Bank c’est… 87 banques (30+48+9).

la "Deutsche Bank" participe:
Dépendance au 1° degré
Dépendance au 2° degré
Dépendance au 3° degré
constamment

à 17 banques

dont 9 participent à 34 autres

dont 4 participent à 7 autres

pour un temps indéterminé

à 5 banques

 

 

de temps à autre

à 8 banques

dont 5 participent à 14 autres

dont 2 participent à 2 autres

Total

à 30 banques

dont 14 participent à 48 autres

dont 6 participent à 9 autres

 

  1.  L'apparition du capital financier.

C'est le fait que les banques et les industries s'interpénètrent. Ex. : la banque Rothschild est propriétaire des Chemins de fer du Nord. En Allemagne, la Deutsche Bank siège aux conseils d’administration de 221 sociétés (en 1903) dont 128 de la métallurgie. Inversement, des industries créent leur propre banque. Le mot est créé par Rudolf HILFERDING qui publie Das Finanzkapital, en 1910, Lénine le reprend à son compte.

Exemple français : Henri Germain, président-fondateur du Crédit Lyonnais, banquier, est au conseil d’administration des Forges de Châtillon-Commentry (Allier), du Gaz de Marseille, du Nord-Espagne (chemin de fer), des Chemins de fer de l’État autrichien, des Houillères de Montrambert (Loire), etc…

  1. L'exportation des capitaux devient plus intéressante que l'exportation des marchandises

La banque de Paris et des Pays-Bas investit des capitaux dans les chemins de fer argentins et c'est la société Five-Lille dont elle est actionnaire qui fournit les rails et les locomotives. Je reviendrai (infra) sur ce point. Les taux d’intérêt -rémunération du capitaliste- sont plus faibles en Europe qu’outre-mer : pénurie d’argent aux colonies, trop-plein en Europe : la solution est vite trouvée. Non pas que la misère ait disparu en Europe, mais ce n’est pas ce qui préoccupe le capitaliste qui lorgne sur le profit maximum. Cependant, certains argumentent en justifiant l’expansion impérialiste comme issue à la crise sociale qui menace l’Europe (Cecil Rhodes, général Bernhardi…).

  1. Formation d'unions internationales d'entreprises se partageant les marchés.

Ainsi, les compagnies ferroviaires françaises, britanniques, allemandes et italiennes s'entendent pour équiper la Turquie en chemins de fer. Carte dans un autre article : Les guerres balkaniques 1912-1913

Restons sur cet exemple des chemins de fer. Les entreprises de différents pays (R.-U., Allemagne, Belgique) créent un cartel afin de ne pas se concurrencer sur leur marché intérieur et pour se partager le marché extérieur. En 1904, le cartel est reconstitué après avoir disparu en 1886. Le partage consensuel donne 53,5% de parts de marché à l’Angleterre,  28,8% à l’Allemagne, 17,7% à la Belgique. Puis les entreprises françaises rejoignent ce cartel, etc… Mais ces accords sont essentiellement précaires car une entreprise ou les entreprises de tout un pays peuvent améliorer leur compétitivité plus vite que les autres et s’estimer dès lors lésées par ces accords de cartel. Elle ou elles deviennent un élément perturbateur.  

  1. L'achèvement du partage territorial du globe par les grandes puissances.

Il y eut la conférence de Berlin pour organiser le partage de l’Afrique, en 1884-85. A cette date, il y avait encore quelque chose à se partager entre Européens. Au XX° siècle, c’est terminé. Berlin, février 1885, les puissances colonisatrices se partagent l’Afrique Les accords se font contre les autres. Ainsi, l'accord du 8 avril 1904, dit "entente cordiale" : la France promet de ne pas entraver l'action de la Grande-Bretagne en Égypte. La G.B. reconnaît qu'il appartient à la France de veiller à la tranquillité du Maroc. Or, dès 1903, la banque PARIBAS investissait au Maroc, en 1906 les représentants de la banque participent ès-qualités à la conférence d'Algésiras. La banque d’État du Maroc est créée à cette occasion et son président n'est autre que le vice-président de PARIBAS (contraction de "Paris et des Pays-Bas"). Cet accord vise à contrer l’Allemagne.

Jean Bouvier qui a particulièrement étudié cette aire géographique parle de la situation en Méditerranée, avant 1914 : "c’est la poussée allemande qui, en Méditerranée, surtout en Méditerranée orientale, apparaît au début du XX° siècle, comme l’élément perturbateur essentiel". Il est clair de cette perturbation très orageuse concerne l’ensemble de la planète. Encore une fois, je me permets de vous renvoyer à l’analyse du général d’armée Von Bernhardi. "Notre avenir" par le général**** von Bernhardi (1912), préfacé par Clemenceau (1915)

 

B. LE MOTEUR : L'EXPORTATION DE CAPITAUX

    L’exportation de capital s’effectue sous deux formes principales : l’investissement extérieur et le crédit public au dehors. Le crédit consiste à prêter de l’argent soit à un État (on achète ses bons du Trésor qui sont des reconnaissances de dette), soit à une collectivité territoriale, comme une ville qui veut installer un réseau d’eau potable, etc... L’investissement est le fait d’industriels qui créent un nouvel établissement dans un pays étranger ou de capitalistes qui achètent une partie des actions émises par une société étrangère.

    1. L’abondance d’argent :

    Le tableau ci-dessous est fourni par Jean Bouvier qui parle de "la pression exercée par la centralisation des capitaux, base de leur exportation". Il y a "centralisation" car les banques, non seulement développent un réseau capillaire qui atteindra le moindre village, mais participent au capital de nombreuses autres banques comme nous l’avons vu pour la Deutsche Bank. Au total, le conseil d’administration des grandes banques gèrent des sommes colossales.

Tableau

    Concernant ce tableau, si l’on prend l’année 1865 pour base 100 (493,1 => 100), on a pour les autres années, respectivement : 256 ; 382, 570 ; 1132 en 1905 et l’indice 1791 pour 1913. Tout cela en francs-or Germinal non soumis à l’inflation. Autrement dit, en 1913, les ressources des 8 grandes banques françaises sont dix-huit fois supérieures à ce qu’elles furent en 1865. En croissance moyenne annuelle, on a +15,6%/an entre 1865 et 1875 ; +12,6%/an pour la décennie suivante (on est entré dans une phase B), +18,8%/an entre 1885 et 1895. Ensuite, il y a envolée des ressources avec l’arrivée d’une phase A Kondratiev : +56,2%/an entre 1895 et 1905 et + 82,4%/an pour chacune des huit années entre 1905 et 1913. Quelle belle époque ! Notez bien qu’il s’agit d’un phénomène mondial.

NB. Les "ressources des banques" sont constituées de leurs fonds propres, des dépôts à vue de la clientèle, des obligations et autres titres financiers souscrits par les investisseurs-clients de la banque.

Cette abondance d’argent explique que les taux d’intérêt soient faibles : l’offre est supérieure à la demande en France, le taux de profit y est donc médiocre. Alors que dans les pays neufs où tout est à construire, quelle aubaine ! Les placements de capitaux sur le marché national sont de moins en moins rentables. D'ailleurs, le prix de l'argent évolue de la manière suivante (taux d'escompte de la Banque de France) : entre 4 et 8% entre 1850 et 1870 mais 2% entre 1895 et 1900.

 

    L'exemple du Crédit Lyonnais

 

capital

dépôts

sièges

1863

5 millions

10 millions

Deux (Lyon, Marseille).

1881

100

382 millions

100 sièges

1914

 

1085 millions

 

 

En février 1875, le P.-D.G. du Crédit Lyonnais déclare : "nous sommes écrasés sous le poids de l'argent, nous ne savons qu'en faire…" alors que la misère du Germinal de Zola est visible partout. Le directeur du C.L. écrit : "l'obligation de faire des profits s'impose à nous impérieusement. C'est une loi inévitable pour nous que de tirer le maximum de revenus de nos capitaux".

Dans ces conditions et suivant cette logique, l'exportation des capitaux est la seule issue possible dans le cadre d’une politique de recherche du profit maximum.

    2. Le mécanisme économique de l'impérialisme :

Paul Leroy-Beaulieu (1843-1916), universitaire, futur professeur à Sciences-Po Paris et au Collège de France, mentor de Jules Ferry, théorise cette pratique.

"II n'est pas naturel que les civilisés occidentaux voient, faute d'emploi rémunérateur, le taux d'intérêt des capitaux tomber chaque jour davantage, qu'ils laissent la moitié du monde, peut-être, à des petits groupes d'hommes ignorants, impuissants. Il est donc utile que dans une contrée où la capitalisation est plus rapide que partout ailleurs, une partie de l'épargne annuelle soit transportée dans des terres nouvelles où elle rend des services plus intenses et où elle crée une nouvelle demande pour les produits manufacturés de la métropole en lui offrant comme contrepartie des produits bruts qui pourrait lui manquer".

P. LEROY-BEAULIEU. De la colonisation chez les peuples modernes, 1874.  

Ceci est bien vu par les observateurs et hommes du terrain. Ainsi, Motte, industriel du Nord, député, déclare le 11 XII 1899 :

"Je constate que lorsque on crée des usines à l'étranger on vivifie la mère-patrie. J'ai remarqué que tout établissement créé avec des capitaux français met en marche du matériel français : on continue à s'approvisionner au sein même du pays d'où sont partis les capitaux. Les achats sont pratiqués en France, réglés dans les banques françaises, assurés par des compagnies françaises, transportés dans les ports français et sur des wagons français".

L'objectif des grandes puissances est donc de se procurer le plus possible de ces "terres nouvelles" : c'est le colonialisme.

II. LE PARTAGE DU MONDE

 

 lire aussi :   Les États-Unis d'Amérique : l'expansion (1865-1917) 2ème partie

     Cet argent, on l’a bien compris, ne sera pas investi en Angleterre pour détruire les slums, ou en France pour les taudis, ou partout pour réduire la misère des ouvriers, non, cela ne rapporterait rien ou pas assez.

"Tant que le capitalisme reste le capitalisme, l'excédent de capitaux est consacré, non pas à élever le niveau de vie des masses dans un pays donné, car il en résulterait une diminution des profits pour les capitalistes, mais à augmenter ces profits par l'exportation de capitaux à l'étranger, dans les pays sous-développés. (Dans ces derniers pays) Les profits (y) sont habituellement élevés, car les capitaux y sont peu nombreux, le prix de la terre relativement bas, les salaires de même, les matières premières à bon marché". (Lénine, chapitre IV)

Capitaux placés à l'étranger (en milliards de francs) [1]

Années
Par l'Angleterre
Par la France
Par l'Allemagne

1862

3,6

-

-

1872

15

10 (1869)

-

1882

22

15 (1886)

?

1893

42

20 (1896)

?

1902

62

27-37

12,5

1914

75-100

60

44

Ce tableau montre l’avance de l’Angleterre, le rattrapage -relatif- par la France, l’irruption volcanique de l’Allemagne dans la compétition, au XX° siècle. Là encore, on voit l’importance historique de la période 1893-1913, phase A d’un Kondratiev. L’Allemagne fait vraiment figure ici d’"élément perturbateur" comme disent aussi bien Lénine que le professeur Bouvier.

    Le colonialisme, c'est l'impérialisme direct dit parfois impérialisme "du drapeau", mais il existe aussi une forme plus discrète : l'impérialisme invisible dans les zones d'influence.

 

A. LE COLONIALISME

L'exemple le plus net de partage du monde est fourni par la conférence de Berlin en 1884-85. Belges, Anglais, Allemands, Français, Portugais se disputent alors l'Afrique. La conférence élabore une sorte de droit international africain et délimite le champ d'action de chacun des pays. Dès lors, l'activité coloniale redouble en Afrique mais selon des règles définies et acceptées ce qui éloigne pour un temps les risques de guerre entre puissances coloniales.

 

POSSESSIONS COLONIALES

 

Angleterre
France
Allemagne

date

Superficie
(en millions de miles carrés)

Population
(en millions)

Superficie
(en millions de miles carrés)

Population
(en millions)

Superficie
(en millions de miles carrés)

Population
(en millions)

1815-1830

?

126,4

0,02

0,5

-

-

1860

2,5

145,1

0,2

3,4

-

-

1880

7,7

267,9

0,7

7,5

-

-

1899

9,3

309,0

3,7

56,4

1,0

14,7

 

Au total, la médiocrité de l’empire allemand est un fait avéré et cela suscite dans ce pays une colère inimaginable. En 1911, Otto Richard Tannenberg publie un livre dont le titre dit bien son souhait qui est le vœu de (presque tous) : Groß-Deutschland (La plus grande Allemagne). On y peut lire ceci :

"L'Angleterre, avec 42 millions d'habitants, gouverne un empire colonial de 374 millions de sujets. La mère patrie n'est donc que la 10ème partie de tout l'empire. La France possède une partie de la surface de la terre, de la grandeur de l'Europe tout entière. L'Amérique du Nord poursuit un développement illimité et peut porter sa population à 825 millions d'habitants avant d'en arriver à la densité de population de l’Allemagne. La Russie possède au nord et au centre de l'Asie un empire équivalent à une fois et demie l'Europe. Si l'on se rappelle tous ces faits et si l'on considère ensuite la situation du peuple allemand qui voit le tiers de sa population vivre en dehors des limites de l'Empire sous une domination étrangère ; si l'on songe en outre que tout notre empire colonial ne s'élève qu'à 2,5 millions de kilomètres carrés avec 12 millions d'habitants, un Allemand ne peut qu'être saisi de rage que les choses soient ce qu'elles sont...

Si nous nous rappelons en outre que, de tous les peuples de la terre, c'est le peuple allemand qui a la plus haute culture générale et que son armée de terre est, au dire de chacun, la meilleure et la première du monde, cette maudite infériorité de notre puissance coloniale devient pour nous toujours plus énigmatique. Enfin, si nous mentionnons le fait que la nation allemande a atteint maintenant au bien-être général du peuple français et anglais, et que nous occupons le 2ème rang pour l'importance de notre exportation commerciale, la place où nous sommes relégués dans le monde deviendra toujours plus incompréhensible... ".

O.R. Tannenberg, Groß-Deutschland (La plus grande Allemagne) 1911.

Je vous rappelle que le général Von Bernhardi dit à peu près la même chose. "Notre avenir" par le général**** von Bernhardi (1912), préfacé par Clemenceau (1915)

 

B. LES ZONES D'INFLUENCE

Une zone d'influence est un pays ou un groupe de pays indépendants dont l'économie et parfois la diplomatie est sous l'influence d'une puissance industrielle. "L'Amérique du Sud et, notamment l'Argentine, écrit Schulze-Gaevernitz  dans son ouvrage sur l'impérialisme britannique (1906), est dans une telle dépendance financière vis-à-vis de Londres qu'on pourrait presque l'appeler une colonie commerciale de l'Angleterre" (cité par Lénine, chapitre VI ; Schulze-Gaevernitz est un économiste, universitaire à Leipzig).

En Chine, l'impératrice n'a qu'un pouvoir fictif, les Européens y contrôlent les douanes depuis 1861, les ports de commerce depuis 1896, la poste depuis 1901. Cela ne va pas sans de vives réactions nationalistes comme la révolte des Boxers en 1900.

Se rappeler du rôle des Lyonnais en Chine à cette époque.

La Turquie est une zone d'influence allemande. Russes et Anglais se mettent d'accord pour leur influence respective en Iran. Etc…

Continents entre lesquels sont répartis approximativement les capitaux exportés (aux environs de 1910) en milliards de marks

 

Par l'Angleterre
Par la France
Par l'Allemagne
Total

Europe

4

23

18

45

Amérique

37

4

10

51

Asie, Afrique, Australie

29

9

7

44

Total

70

35

35

140

    On voit que l’Angleterre dédaigne l’Europe. Son univers c’est l’empire où le soleil ne se couche jamais. La France, au contraire, investit énormément en Europe, notamment en Russie. L’Allemagne est très présente sur le Vieux continent mais de plus en plus sur le continent américain. En fait, elle aspire à être présente partout, elle vient titiller l’Angleterre sur tous les continents. 

 

CONCLUSION

        Les grandes puissances ne cessent de se disputer de nouvelles colonies ou zones. Les risques de guerre se multiplient. Pour cela il faut développer les idées militaristes et il faut justifier l'expansion : c'est le rôle du nationalisme et du racisme. Idéologies de mort.Lire également :  XIX° siècle, le train : railway mania, impérialisme et guerre mondiale

 

-                  L’époque contemporaine, tome II, "La paix armée et la Grande guerre, 1871-1919" par P. Renouvin, Genet et al., collection CLIO, aux PUF, 1960, 680 pages.

-                  Jean BOUVIER, intervention au colloque organisé à Alger par l‘université d’Alger, 21-24 mars 1969 sur "l'impérialisme", actes publié par SNED éditeur, Alger, 1970, 256 pages.

-                  V.I. LÉNINE, L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, 1917. en ligne : http://www.marxists.org/francais/lenin/works/1916/vlimperi/vlimp.htm#topp

 

 

 

 



[1] Sources : HOBSON : Imperialism, Londres, 1902. p. 58; RIESSER : ouvr. cité, pp. 395 et 464; P. ARNDT dans Welwirtschaft-liches Archiv, tome 7, 1916, p. 35; NEYMARCK dans le Bulletin; HILFERDING : Le capital financier, p. 492; Lloyd GEORGE : Discours prononcé le 4 mai 1915 à la chambre des Communes. Daily Telegraph du 5 mai 1915; B. HARMS : Probleme der Weltwirtschaft, Iéna, 1912, p. 235 et autres; Dr. Siegmund SCHILDER : Entwicklungstendenzen der Weltwirtschaft. Berlin, 1912, tome 1, p. 150; George PAISH : "Great Britain's Capital Investments etc." dans le Journal of the Royal Statistical Society, vol. LXXIV. 1910-11, pp. 167 et suivantes; Georges DIOURITCH : L'expansion des banques allemandes à l'étranger, ses rapports avec le développement économique de l'Allemagne, Paris, 1909, p. 84.



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